The Substance : C’est quoi le body horror, ce sous-genre de l'horreur qui revient en force au cinéma ?
Avec The Substance, présenté au Festival de Cannes, le body horror s'offre un retour glaçant dans les salles obscures. Le film, réalisé par la française Coralie Fargeat, met en vedette Demi Moore dans un rôle où elle expérimente une transformation physique radicale grâce à une mystérieuse "substance". En s'injectant cette substance, les personnages du film se dédoublent pour devenir des versions "améliorées" d’eux-mêmes, illustrant le thème central du genre. Le body horror, qui se concentre sur la déformation et l'altération des corps, prend ici une dimension presque philosophique, interrogeant les frontières de l'identité et du corps. Ce sous-genre de l’horreur, parfois qualifié d’horreur biologique, puise son effet de fascination et de répulsion dans la métamorphose organique des personnages, révélant leur étrangeté tout en évoquant notre propre vulnérabilité face aux changements physiques incontrôlables.
Le body horror repose sur une prémisse simple : ce qui devrait rester à l’intérieur du corps en sort, créant ainsi un spectacle à la fois grotesque et captivant. Ce genre a véritablement émergé dans les années 1970 avec des cinéastes comme David Cronenberg, considéré par beaucoup comme le maître incontesté du genre. Des films comme La Mouche (1986) et Vidéodrome (1983) ont marqué durablement le cinéma en montrant des corps humains subissant des transformations extrêmes. Si certains attribuent la paternité du genre au réalisateur canadien, Cronenberg n'est pas du même avis. "Je (...)
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