En Thaïlande, dernier jour de campagne pour les élections législatives
À l'occasion du scrutin législatif qui se déroule dimanche dans le royaume, les partis d'opposition espèrent écarter le gouvernement pro-armée du Premier ministre sortant Prayut Chan-O-Cha. Parmi les favoris pour le poste de chef du gouvernement : Paetongtarn Shinawatra, la fille de Thaksin Shinawatra, délogé du pouvoir par un coup d'État en 2006.
C'est la dernière ligne droite. À l'arrière d'une Jeep décapotable rouge, les leaders de l'opposition en Thaïlande ont défilé, samedi 12 mai, dans les rues de Bangkok, pour appeler une dernière fois les électeurs à éjecter le gouvernement pro-armée, à la veille des élections législatives.
Les sondages donnent perdant le Premier ministre sortant Prayut Chan-O-Cha, un ancien général putschiste en place depuis 2014, face au camp réformateur incarné par les partis Pheu Thai et Move Forward (Aller de l'avant).
Mais dans un royaume habitué aux interventions de l'armée et de la justice dans le processus démocratique, les craintes demeurent que les militaires s'accrochent au pouvoir malgré la promesse, renouvelée jeudi, de ne pas répéter de coup d'État.
Ses soutiens ont agité des drapeaux en chantant : "raz-de-marée de Pheu Thai", le credo du parti qui a besoin d'une large majorité à l'Assemblée nationale pour contourner des règles électorales favorables à l'armée.
Le premier scrutin d'envergure nationale depuis 2020
Son père Thaksin et sa tante Yingluck ont tous les deux été délogés du pouvoir par un coup d'État, respectivement en 2006 et 2014.
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