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« Thérapies de conversion » : le Parlement interdit définitivement cette pratique

« Nous envoyons un signal fort, car, formellement, nous condamnons tous ceux qui envisagent un changement de sexe ou d'identité comme une maladie », a expliqué la députée LREM Laurence Vanceunebrock, à l'origine de ce texte porté par la majorité.
« Nous envoyons un signal fort, car, formellement, nous condamnons tous ceux qui envisagent un changement de sexe ou d'identité comme une maladie », a expliqué la députée LREM Laurence Vanceunebrock, à l'origine de ce texte porté par la majorité.

« Il n'y a rien à guérir. » Le Parlement a adopté définitivement mardi 25 janvier, avec un ultime vote des députés, une proposition de loi La République en marche (LREM) qui cible les « thérapies de conversion », pratiques visant à imposer l'hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT). Les 142 députés présents ont voté pour l'adoption du texte issu d'un accord entre députés et sénateurs et qui avait déjà reçu le soutien unanime de la Haute Assemblée le 20 janvier.

« Nous envoyons un signal fort, car formellement nous condamnons tous ceux qui envisagent un changement de sexe ou d'identité comme une maladie », a expliqué la députée LREM Laurence Vanceunebrock, à l'origine de ce texte porté par la majorité. Quarante ans après la dépénalisation de l'homosexualité, la proposition de loi crée un nouveau délit dans le Code pénal, punissant ces pratiques de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. Les peines pourront grimper à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende en cas de circonstances aggravantes.

« Pratiques barbares »

À l'unisson, chaque représentant politique ou presque a répété à la tribune : « Il n'y a rien à guérir. » Formellement, les « thérapies de conversion » sont déjà punissables via un grand nombre d'infractions : harcèlement moral, violences ou exercice illégal de la médecine, etc. Mais pour Élisabeth Moreno, ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes, l'adoption de ce text [...] Lire la suite