Sur TF1, Blanquer refuse d'être "un bouc-émissaire" et se défend d'avoir respecté les règles

Invité du JT de TF1, Jean-Michel Blanquer continue de défendre sa position mais reconnaît "peut-être une erreur" sur ses vacances à Ibiza.

POLITIQUE - Après une journée marquée par les réactions suite aux révélations de ses vacances à Ibiza, Jean-Michel Blanquer était l’invité du JT de TF1 ce mardi 18 janvier pour s’exprimer sur les répercussions de cette affaire et sa possible démission.

Et c’est sans sourciller que le ministre de l’Éducation a rejeté cette dernière idée en bloc face à Gilles Bouleau. “Nous sommes en période présidentielle et le mot démission sera prononcé par bien des candidats. Il faut garder du sang-froid. Cela fait 2 ans que je me donne corps et âme pour l’école ouverte. La France peut en être fière. C’est paradoxal pour moi d’être sur le banc des accusés”, a-t-il répliqué après les nombreux appels à sa démissions ses dernières heures.

Refusant par ailleurs d’être “un bouc-émissaire”, Jean-Michel Blanquer trouve “paradoxal pour [lui] d’être sur le banc des accusés alors qu[’il] travaille 7 jours sur 7”. Il dit aussi n’avoir enfreint aucune règle avec ce voyage à Ibiza: “Ai-je enfreint des règles gouvernementales ? Là aussi, la réponse est non”.

“J’ai travaillé pendant mes 4 jours de vacances. Je ne crois pas qu’il y a là matière à accusations. Par contre, je comprends le symbole d’Ibiza”, des propos similaire à ceux qu’il avait prononcé cet après-midi à l’assemblée, et disponible dans la vidéo à la fin de cet article.

“Est ce normal de prendre des vacances ? Personne ne peut penser que c’est totalement anormal. Les choses auraient-elles changé si j’étais resté à Paris ? Non. Nous attendions les recommandations du Haut Conseil. J’ai travaillé le 1er janvier”, a-t-il par ailleurs ajouté.

Une nouvelle manière d’apaiser les tensions après les récentes révélations par Mediapart du séjour aux Baléares de Jean-Michel Blanquer lorsqu’il a dévoilé au Parisien le nouveau -et controversé- protocole sanitaire pour les écoles, à la veille de la rentrée de janvier.

“On ne va pas tous les jours battre sa coulpe parce que des adversaires ont envie de vous déstabiliser. Nous devons être fiers d’avoir maintenu l’école ouverte. Ce serait plus simple de fermer, je ne l’ai pas fait et ça m’expose à beaucoup d’adversité”, s’est également défendu Jean-Michel Blanquer dans ce bref entretien sur TF1.

À voir également sur Le HuffPost: Jean-Michel Blanquer regrette “la symbolique” de ses vacances à Ibiza

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

VIDÉO - Jean-Michel Blanquer : les internautes exaspérés par son interview au JT

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