Invité de BFM Politique, le ministre du Travail est revenu sur les quinze jours de débats houleux à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites ainsi que sur les insultes dont il a été victime.

Le ministre a déploré ce dimanche sur BFMTV qu'en quinze jours de débat à l'Assemblée, seuls deux articles de la réforme des retraites aient été examinés. Il a critiqué le "tunnel" d'amendements de la France insoumise ainsi que des "députés LFI qui, ne respectant pas l'Assemblée nationale, l'ont quittée en vociférant et en chantant".

"Alors qu'en réalité, ils ont perdu", a insisté Olivier Dussopt. "Le texte continue et ils n'ont vu aucun de leurs amendements adoptés. Leur tactique s'est en plus fracassée sur leur division."

Selon Olivier Dussopt, "l'obstruction menée par les groupes de gauche n'avait qu'un objectif: cacher leur division".

"Quinze jours d'insultes et d'obstruction"

Le ministre du Travail a également déploré "quinze jours d'insultes et quinze jours d'obstruction" à l'Assemblée nationale sur le débat de la réforme des retraites. "Deux semaines, jour et nuit, c'est long", a-t-il ajouté.

"Si demain quelqu'un vous traite d'assassin, vous ne le pardonnerez pas non plus" a affirmé le ministre du Travail.

Il était interrogé sur l'insulte qu'il avait reçue par un député de la France insoumise qui le traitait d'"assassin" et d'"imposteur".

"On peut ne pas pardonner, on peut garder en mémoire", a poursuivi le ministre, également interrogé à propos de la photo d'un autre député LFI qui posait sur Twitter avec un ballon à son effigie. "Je ne me réveille pas en pensant à eux, mais ça reste", a conclu Olivier Dussopt.

Article original publié sur BFMTV.com

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