« Tesla du suicide assisté » : effrayantes révélations après la mort d’une femme de 64 ans

Lundi 23 septembre, une Américaine de 64 ans souffrant d’un « déficit immunitaire grave » a mis fin à ses jours en Suisse à l’aide d’un nouvel appareil de suicide assisté développé par le militant Philip Nitschke et la société Exit International, le Sarco ou la « Tesla du suicide ». Une capsule vitrée de la taille d’un cercueil qui se remplit d’azote et entraîne la mort par hypoxie et hypocapnie de son utilisateur. Un geste qui avait immédiatement donné lieu à l’ouverture d’une enquête pour « suspicion d’incitation et de complicité de suicide », ainsi qu’à l’arrestation de plusieurs personnes, dont Florian Willet, coprésident de The Last Resort, la filiale suisse d’Exit International.

À l’époque, ce dernier, avocat de profession, avait décrit la mort de l’Américaine comme « paisible, rapide et digne », auprès du journal néerlandais « de Volkskrant ». « Lorsqu’elle est entrée dans le Sarco, elle a presque immédiatement appuyé sur le bouton. Elle n’a rien dit. J’estime qu’elle a perdu connaissance en deux minutes et qu’elle est morte au bout de cinq minutes », avait-il détaillé, se félicitant que « cela ressemblait exactement à ce que nous attendions ». Seulement, d’après « De Volkskrant », le médecin légiste aurait décelé des blessures sur le cou de la femme morte dans le Sarco, laissant penser à un possible étranglement. C’est la raison qui expliquerait pourquoi Florian Willet est maintenu en détention provisoire depuis six semaines : il serait accusé d'« homicide intenti...


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