Le Tesla Cybertruck ou l’hypocrisie écologique
Elon Musk a révélé que son pickup de 3,7 tonnes pourrait accélérer à 100 km/h en 3 secondes. À quoi bon un tel gaspillage énergétique ?
Invité d’une émission de radio (ce dont il raffole), Elon Musk n’a évidemment pu s’empêcher de jouer au sachant. Incarnation narcissique de la part, lui seul chez Tesla prend la parole pour distiller des informations et faire durer le suspense. Quitte à lasser, le Cybertruck risquant très fortement de faire Pchiittttt s’il ne tient pas toutes les promesses placées en lui.
La menace vient de Musk lui même, le milliardaire réaffirmant à quel point la mise au point et la fabrication de son pickup était un casse-tête industriel. Dixit l’homme d’affaires, l’objectif sera de produire 200 000 exemplaires annuels du Cybertruck, un volume somme-toute très faible au regard des pré-commandes atteignant (soit-disant) 2 millions de voitures. Soit 10 ans de production. Pas sûr que tout le monde veuille attendre si longtemps…
Des fusées, Musk en lance dans le ciel, mais aussi sur la route. Avec fierté, il a assuré que l’objectif du Cybertruck était d’accélérer, dans sa version la plus puissante avec trois moteurs et avec le mode Beast (bête en français) sélectionné, les 96,5 km/h (60 miles/h) en moins de 3 secondes.
UNE ÂME PERDUE ?
Une telle débauche d’énergie questionne malgré tout et finit par agacer les supporters de la première heure de la marque aux États-Unis. De plus en plus de propriétaires vendent précipitamment leurs Te...