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Terrorisme. La barbarie djihadiste au Mozambique saisit d’effroi la communauté internationale

Le patron de l’ONU s’est dit “choqué” par la “brutalité gratuite” des dernières attaques rapportées cette semaine. Le nombre de villageois tués et décapités pourrait être bien plus important qu’annoncé.

Les échos du Cabo Delgado, toujours plus effrayants, arrivent seulement au compte-gouttes. Mais le récit des dernières attaques djihadistes dans cette région riche en gaz du nord-est du Mozambique semble néanmoins avoir trouvé un écho international.

Cette semaine, plusieurs médias nationaux et internationaux ont annoncé qu’une cinquantaine de villageois avaient récemment été rassemblés sur un terrain de foot, avant d’être décapités, certains démembrés, des jeunes pour la plupart.

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L’ONU demande une enquête

Cette barbarie a fait réagir le secrétaire général de l’ONU, selon des propos rapportés par le site du journal mozambicain Notícias, qui accorde pourtant très peu de place dans ses pages au conflit presque à huis clos que se livrent les terroristes et l’armée du pays. António Guterres s’est dit “choqué” par leur “brutalité gratuite”, mais aussi par l’enlèvement de femmes et d’enfants. Aussi exhorte-t-il les autorités mozambicaines à mener une enquête.

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D’autant que l’avancée djihadiste se poursuit, après avoir, depuis octobre 2017, contraint

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