Terrorisme : bannir les appareils électroniques en cabine, est-ce utile ?

Un avion de la compagnie Qatar Airways en provenance de Doha atterrit à l'aéroport international de Los Angeles le 21 mars 2017, en Californie.

En décrétant l'interdiction des ordinateurs et tablettes dans les cabines d'avions en provenance de pays arabes, et peut-être bientôt européens, les Etats-Unis veulent endiguer la «menace réelle» terroriste. Pas aussi simple.

Transporter en cabine des ordinateurs, tablettes ou tout autre appareil électronique plus gros qu’un téléphone portable va-t-il bientôt être interdit ? Les autorités américaines envisagent d’élargir à l’Europe leur «laptop ban» (ou «electronics ban») dans les avions, appliqué depuis mars aux passagers en provenance de Turquie et de huit pays arabes (Jordanie, Egypte, Arabie Saoudite, Koweït, Qatar, Emirats arabes unis et Maroc). But affiché ? Tenter d’endiguer au maximum la «menace réelle» d’attaque terroriste émanant notamment d’Al-Qaeda dans la péninsule arabique et du Vieux Continent, «infecté» aussi, si l’on en croit Donald Trump.

En mars, cette même précaution, limitée à 6 pays, avait également été adoptée par le Royaume-Uni. Elle vise la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et l’Arabie Saoudite.

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Quel est le problème avec les appareils électroniques ?

Selon les informations de services de renseignement que mettent en avant les Etats-Unis, des appareils électroniques, dans lesquels il serait possible de cacher des explosifs, pourraient permettre de déclencher une bombe à bord d’un avion. Comment ? En plaçant par exemple un téléphone portable en soute et un autre avec soi en cabine. «En appelant le numéro en soute, ça peut déclencher un détonateur par le biais des ondes électromagnétiques», décrypte l’ancien commandant de bord Jean Serrat, surtout quand on sait le wi-fi fonctionne dans certains appareils. C’est le principe des drones. «Certains pensent même qu’il est possible de piloter à distance un avion par ce biais. Si c’est plus compliqué dans les faits, c’est tout à fait possible.»

Mais la réflexion sur (...)

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