Terrorisme. Attaque au Niger : l’horreur dans l’“un des derniers îlots” de paix

En dehors de la capitale, Kouré était l’un des rares endroits où s’aventuraient encore des étrangers pour y observer les derniers troupeaux de girafes de la région. L’assassinat de six Français et de leurs deux guides nigériens le 9 août annonce la fin du tourisme dans la région, et de revenus vitaux, déplore le site Actu Niger.

Les girafes de la zone de Kouré, une réserve naturelle située à une heure de route au sud-est de la capitale, Niamey, constituent une véritable attraction touristique au Niger. Ces dernières années, avec l’amplification des menaces sécuritaires au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, c’est même l’un des endroits les plus fréquentés par les visiteurs qui séjournent dans la capitale car, pour l’essentiel, le reste du pays est placé en “zone rouge” avec interdiction formelle de voyager, surtout pour les expatriés. Les risques d’attaques terroristes et d’enlèvements sont trop importants.

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Bien que située pas très loin de certaines zones à risques, notamment le parc national du W ainsi que celui de la Pendjari au Bénin, là où des groupes terroristes se sont déjà manifestés [deux Français y ont été enlevés en mai 2019], la réserve naturelle de Kouré a été jusque-là relativement épargnée par l’insécurité ambiante. Celle qui a poussé le gouvernement à placer la région de Tillabéri, frontalière avec le Burkina Faso et le Mali dans la zone dite des trois frontières, en état d’urgence avec couvre-feu et interdiction de circulation des motos.

Gracieuses et majestueuses girafes

La réserve était devenue presque un îlot de sécurité et, bien que le risque zéro n’existe pas, des

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