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Terrorisme. Après l’attentat de Rambouillet, la “honte” et l’“inquiétude” en Tunisie

Avec l’attaque de Rambouillet qui a coûté la vie à une policière le 23 avril dernier, c’est la deuxième fois en cinq mois qu’un ressortissant tunisien commet un acte terroriste en France. Pour cet éditorialiste tunisien de La Presse, Tunis a la responsabilité d’encadrer ses ressortissants.

En moins de cinq mois, c’est le deuxième ressortissant tunisien qui commet un attentat terroriste sur le sol français. Mais si Brahim Aouissaoui, un migrant de 21 ans qui venait d’arriver en France, avait froidement égorgé trois personnes dans la basilique de Nice le 29 octobre dernier, Jamel Gorchene, le terroriste du commissariat de Rambouillet [qui a tué une fonctionnaire de police le 23 avril], est pour sa part un migrant arrivé en France en 2009 et qui venait de régulariser sa situation.

La récurrence des actes terroristes commis par des concitoyens tunisiens écœure les Tunisiens, fait honte à la diaspora et inquiète les autorités. En effet, il est temps de s’interroger sur ce genre de terroristes évoluant hors de nos frontières.

Des proies faciles

Il ne faut pas se contenter d’une coopération entre les services de renseignements tunisiens et français après chaque drame terroriste ou d’ouvrir une instruction à cet effet se limitant à quelques auditions et interpellations de proches ou d’amis des terroristes qui se verront relaxés dans les heures qui suivent leur mise en garde à vue.

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Pourtant, ces migrants, des projets de “terroristes en hibernation”, présentent des profils très recherchés par les recruteurs de djihadistes. En effet, les convergences et césures socio-politico-spatiales favorisent la radicalisation des

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