Teresa Perales, la nageuse “emblématique du mouvement paralympique”

C’est une para-athlète de 48 ans, avec sept Jeux paralympiques et vingt-sept médailles au compteur, qui se présente dans les bassins parisiens à l’occasion des Jeux paralympiques. Avec ce CV, la nageuse Teresa Perales est une “figure emblématique du mouvement paralympique”, s’ébahit le quotidien espagnol El País.

La native de Saragosse va s’aligner au départ avec pour objectif de “continuer à battre des records”, abonde le titre sportif Mundo Deportivo. Elle a pour ambition d’égaler – et pourquoi pas de battre – le record de vingt-huit médailles olympiques détenu par le nageur américain Michael Phelps. Teresa Perales doit encore participer à deux épreuves au cours de ces Jeux paralympiques :le 50 mètres dos et 100 mètres nage libre. Finaliste du 100 mètres dos, jeudi 29 août, elle n’a pu faire mieux qu’une cinquième place.

Un défi pour une athlète déjà âgée, mais qui a aussi dû composer avec l’évolution de son handicap. Atteinte d’une affection du système nerveux, une maladie qui l’avait déjà privée de l’usage de ses jambes, Teresa Perales a perdu l’usage de son bras gauche en avril 2023. “Elle porte désormais une attelle pour détendre son bras, mais elle ne peut plus s’en servir pour nager”, détaille El País.

Elle ne peut utiliser que son bras droit

“Une perte de mobilité qui l’a même contrainte à changer de catégorie de handicap”, ajoute Mundo Deportivo, passant, dans la complexe classification des handicaps des athlètes paralympiques, de la catégorie S5 (S pour “swimming” et 5 pour le niveau de déficience) à la S2 pour le dos et en S3 pour la nage libre.

Un coup dur qui n’a pas découragé la championne. “C’était comme vivre à nouveau avec un handicap et me retrouver limitée physiquement, car depuis le temps que je suis en fauteuil roulant, j’y suis habituée au point que ce n’est plus un handicap pour moi”, confie-t-elle à El País.

Réduite à n’utiliser que son bras droit, celle qui est aussi engagée dans de nombreuses causes sociales, comme le soutien à des amputés de guerre ukrainiens, a dû changer sa façon de nager, réduisant ses chances de victoire sur certaines épreuves.

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