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Tensions. La Libye, nouvelle pomme de discorde entre l’Algérie et le Maroc

Alors que l’Algérie joue un rôle de premier plan parmi les médiateurs dans la crise libyenne, le Maroc, lui, tente de rattraper son retard.

Décidément, sur tous les sujets, les relations entre le Maroc et l’Algérie semblent condamnées à être tendues. La Libye est désormais le nouveau point de crispation entre les deux voisins, note ObservAlgérie.

Pour rappel, deux camps s’opposent en Libye. À l’ouest, le Gouvernement d’union nationale de Fayez Al-Sarraj, formé sous l’égide de l’ONU et appuyé militairement par la Turquie. À l’est, le gouvernement du maréchal Khalifa Haftar, soutenu militairement par la Russie.

Alors que sur le terrain la crise s’aggrave, le site d’information algérien estime que “le Maroc tente de parasiter la médiation algérienne en recevant d’éminentes personnalités libyennes pour promouvoir l’initiative de la création d’un gouvernement d’union nationale incluant toutes les factions libyennes”.

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Fin juillet, le royaume chérifien a tenté de revenir sur la scène diplomatique en recevant plusieurs hauts responsables libyens, dont Aguila Salah Issa, le président du Parlement de Tobrouk (Est), et Khaled Al-Michri, le président du Haut Conseil d’État libyen (chambre haute du Parlement de Tripoli, dans l’Ouest). Le but : relancer l’accord de Skhirat, signé au Maroc en décembre 2015, et

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