Tensions entre Israël et l'Iran : Macron appelle Netanyahu à éviter "un cycle de représailles"
Lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien ce mercredi 7 août, le président de la République a "rappelé la détermination de la France à éviter une nouvelle escalade militaire" au Proche-Orient.
Tout faire pour éviter l'escalade. Alors que les tensions ne cessent de croître au Proche-Orient entre Israël et l'Iran, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ce mercredi 7 août.
"De même qu'il avait appelé le président iranien à éviter un cycle de représailles qui mettrait les populations et la stabilité de la région à risque, il a appelé le Premier ministre israélien à entrer dans la même logique, qui devait s'appliquer à l'ensemble des parties dans la région", fait savoir l'Élysée.
"Une guerre entre Israël et le Liban aurait des conséquences destructrices pour toute la région", affirme également la présidence de la République.
Un cessez-le-feu à Gaza, "une urgence absolue"
Depuis la mort du chef du Hamas à Téhéran ce mercredi 31 juillet dans une frappe imputée à Israël, une riposte de l'Iran contre l'État hébreu semble imminente.
Ce mardi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis une riposte contre Israël, "quelles qu'en soient les conséquences", après cet assassinat et celui du chef militaire du mouvement islamiste libanais, Fouad Chokr, tué le 30 juillet dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Le Hezbollah et l'Iran sont "obligés de riposter", a déclaré Hassan Nasrallah dans un discours retransmis en direct. Le Hezbollah ripostera "seul ou dans le cadre d'une réponse unifiée" de l'Iran et de ses alliés dans la région, a-t-il affirmé.
Face au risque d'embrasement, la communauté internationale a engagé une course contre la montre. Washington travaille "jour et nuit" pour éviter une escalade, affirmait en début de semaine le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
Au sujet de la situation à Gaza, Emmanuel Macron "a également rappelé au Premier ministre israélien que l'urgence absolue pour la France restait l'obtention sans délai d'un cessez-le-feu" dans l'enclave palestinienne, "la libération de tous les otages, dont celle de nos deux compatriotes toujours retenus dans la bande de Gaza, et l’acheminement massif et sans entrave de l’aide humanitaire à destination des populations gazaouies".