Tennis: Ferrer sort Nadal à Monte-Carlo, Federer élimine Tsonga

Après avoir remporté la première manche en quarts de finale à Monte-Carlo, le Français Jo-Wilfried Tsonga a vu le Suisse Roger Federer se reprendre et s'imposer 2-6 7-6 6-1. /Photo prise le 18 avril 2014/REUTERS/Eric Gaillard

PARIS (Reuters) - Rafael Nadal s'est incliné vendredi après-midi face à son compatriote David Ferrer en quart de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo (7-6 6-4), un résultat qui met fin à une série de 30 victoires consécutives sur terre battue. Le Suisse Roger Federer et le Serbe Novak Djokovic ont en revanche gagné, respectivement face au Français Jo-Wilfried Tsonga (2-6 7-6 6-1) et l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (4-6 6-3 6-1), après avoir malgré tout perdu chacun le premier set. Les deux anciens numéros uns mondiaux se retrouveront en demi-finale. Dans l'autre match, Ferrer affrontera le Suisse Stanislas Wawrinka, tombeur du Canadien Milos Raonic (7-6 6-2). En début d'après-midi, David Ferrer a signé un exploit dans la mesure où il n'avait jusqu'à présent battu qu'une seule fois le numéro un mondial sur terre battue, il y a dix ans. Durant les 2h13 qu'a duré la rencontre, Rafael Nadal a commis beaucoup plus de fautes directes qu'à son habitude et n'a pas su comment répondre au coup droit dévastateur de son adversaire. Il ne reconquerra donc pas cette année le titre qu'il a glané huit fois de suite entre 2005 et 2012, jusqu'à sa finale perdue l'année dernière contre le Serbe Novak Djokovic, alors numéro un à l'ATP. "J'ai dû attendre dix ans avant de le battre à nouveau sur terre battue. L'attente a été longue mais je suis ravi d'avoir gagné et je suis content de la façon dont je l'ai fait", a-t-il dit à la télévision espagnole. "J'ai discuté avec mon entraîneur et, ensemble, nous avons défini un plan de jeu, mais ce n'est jamais facile contre 'Rafa' parce qu'il vous empêche de suivre votre plan", a ajouté David Ferrer, qui avait été balayé l'an dernier par l'ouragan Nadal en finale à Roland-Garros. Rafael Nadal a reconnu après la rencontre qu'il n'avait pas suffisamment bien joué et a expliqué ce passage à vide par un manque de confiance en lui. (Simon Carraud pour le service français)