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Tendance. Royaume-Uni : 20 ans, l’âge de rédiger son testament

Un nombre croissant de jeunes Britanniques pensent aux conséquences de leur disparition et entreprennent les démarches nécessaires pour s’assurer d’une transition ordonnée vers l’au-delà. En cause, la pandémie de Covid-19 et les préoccupations liées à l’avenir de leur identité numérique.

Lorsqu’elle était adolescente, Emily James n’aurait jamais imaginé rédiger son testament à tout juste 20 ans. Mais en septembre dernier, alors que le nombre de victimes du Covid-19 continuait d’augmenter au Royaume-Uni, elle s’est sentie obligée de réfléchir à ce qu’il adviendrait de ses biens si elle venait à mourir. Elle n’a que 22 ans et n’est pas considérée “à risque”, mais elle affirme que c’est avant tout la pandémie qui l’a décidée à prendre ses dispositions :

Dans le contexte actuel, on ne peut pas vraiment échapper à la mort. Ma génération n’avait encore jamais dû affronter cette réalité si brutalement. Chaque jour, les médias annoncent le nombre de victimes, et la plupart d’entre nous connaissons quelqu’un qui a été touché par le virus. Ça fait réfléchir et ça donne envie d’organiser son avenir.”

Emily a donc sollicité l’aide de Farewill, une agence d’aide à la rédaction de testaments en ligne. L’agence l’a aidée à déterminer à qui elle léguerait ses trois comptes bancaires et certains de ses biens s’il lui arrivait malheur. La jeune femme précise :

Après mes quatre années d’étude, [mes comptes] ne contiennent pas grand-chose, mais le testament m’a permis de prendre en main mes peurs liées à la mort. Ça me rassure de savoir que, s’il m’arrive quelque chose un jour, ma famille aura un souci de moins.”

La génération Z plus encline à préparer l’avenir

Si la vingtaine et la trentaine procurent généralement un sentiment d’invincibilité, des études récentes suggèrent qu’un nombre croissant de jeunes pensent en réalité à la mort – et aux conséquences de leur disparition. D’après la plateforme en ligne Aura, qui vient en aide aux personnes en fin de vie grâce à la technologie, un tiers des Britanniques

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