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Tendance. Nomades numériques : les mauvaises surprises du “workation”

Restrictions de voyage, connexions Internet défaillantes et frais imprévus : la vie des nomades numériques n’est pas toujours aussi rose qu’on l’imagine et le sera peut-être encore moins demain. Témoignages.

Les autoportraits en plein travail postés sur Instagram depuis une station balnéaire de Bali ou d’un appartement Airbnb avec vue imprenable sur la mer des Caraïbes sont révéler trompeurs – du moins si l’on en croit une enquête que le New York Times consacre aux mésaventures de quelques adeptes du workation – ce mot-valise formé sur work, “travail”, et vacation, “vacances”.

“Au début, c’était glamour”

David Malka, un entrepreneur de Los Angeles et sa compagne britannique, en savent quelque chose. L’été dernier, convertis au télétravail par la pandémie, ils décident d’en profiter pour changer d’air : après un bref détour par le golfe du Mexique, ils projettent de poser leurs valises de nomades numériques à Amsterdam. C’était sans compter avec les restrictions de voyage. Les voilà bloqués au Mexique pour une période indéterminée.

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“Au début, c’était glamour”, raconte David Malka. À la tête d’une société de locations saisonnières, il pouvait continuer à gérer ses affaires à distance tout en profitant avec sa compagne d’un complexe hôtelier désert. Mais dès la deuxième semaine la situation a changé. Les promenades en ville et sur la plage ont été interdites et le couple s’est retrouvé assigné à résidence à l’hôtel alors que les conséquences de la pandémie commençaient à sérieusement affecter les activités de l’agence de location.

Finalement, les frontières se fermant une à une pour les citoyens américains, c’est à Londres qu’ils ont fini par trouver refuge… Londres, où tout est “froid, pluvieux, déprimant”

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