Tempête Kirk : vigilance rouge en Eure-et-Loir et Seine-et-Marne face au risque de crue

Le risque de crue reste particulièrement préoccupant dans une petite dizaine de départements touchés par les précipitations records de la dépression Kirk.

Deux départements sont désormais concernés par la vigilance rouge, niveau maximal d’alerte de Météo-France.
DIMITAR DILKOFF / AFP Deux départements sont désormais concernés par la vigilance rouge, niveau maximal d’alerte de Météo-France.

MÉTÉO - Vigilance maximale, toujours. Malgré l’affaiblissement des fortes pluies associées à la dépression Kirk, Météo-France a placé ce jeudi 10 octobre l’Eure-et-Loir en vigilance rouge pour le risque de crues, au même titre que la Seine-et-Marne, également concerné par un fort risque d’orages.

Météo : la Seine-et-Marne toujours sous haute vigilance à cause de Kirk

Au total, cinq départements sont également placés en vigilance orange ce jeudi dans le bulletin de mi-journée, tous pour le risque de fortes crues, après les précipitations des dernières heures. Les départements concernés sont la Vendée, les Deux-Sèvres, l’Orne, la Sarthe et l’Aisne.

Dans le détail de la vigilance rouge de Météo-France, l’Eure-et-Loir rejoint donc la Seine-et-Marne − en vigilance rouge depuis mercredi −en raison du fort risque de crue du Loir amont.

« Sur le Loir amont, des débordements importants sont en cours dans les secteurs de Bonneval et de Saint-Maur-sur-le-Loir. Sur ces secteurs, des hausses de niveaux sont encore attendues et des débordements dommageables pourraient avoir lieu durant cet après-midi de jeudi », indique le site gouvernemental spécialisé Vigicrues sur son site.

« Deuxième vague » attendue

En Seine-et-Marne le risque de crue concerne toujours le cours d’eau du Grand Morin. D’ailleurs, le député du département Franck Riester a fait passer un message d’« ultravigilance » aux habitants de sa circonscription sur BFMTV, en particulier ceux de la vallée du Grand Morin, « en amont comme en aval », dans les heures qui viennent.

En cause ? « Une remontée d’eau en amont du Grand Morin », synonyme de « deuxième vague », a expliqué l’ancien ministre lors d’un point presse avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique du Climat et de la Prévention des risques. Il a ainsi appelé à faire preuve de « vigilance, de prudence, et d’écoute des autorités ».

Depuis le passage de la dépression Kirk sur l’Hexagone, quelque 48 000 foyers toujours privés d’électricité ce jeudi. « Il reste 48 000 clients non alimentés, dont 12 000 dans les Pyrénées-Atlantiques, 7 700 dans le Doubs et 5 000 dans le Jura », a précisé Enedis dans un communiqué à la mi-journée. Il faut dire que les fortes précipitations observées depuis mercredi ont pu atteindre 100 mm par endroits, aggravées par des rafales de vent pouvant aller jusqu’à plus de 110 km/h.

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