Tempête Ciaran : de moins de 10 km/h à plus de 90 km/h, les effets du vent

Le vent peut aussi bien soulever la poussière que déraciner des arbres. Retour sur ses effets selon sa vitesse en kilomètres par heure.

La tempête Ciaran a secoué violement le nord-ouest du pays, causant le décès d'un chauffeur routier, blessant 16 personnes et engendrant de nombreux dégâts matériels. Plusieurs records absolus ont par ailleurs été battus dans le Finistère, avec 193 km/h à Plougonvelin (chiffre obtenu en hauteur sur un sémaphore, précise Météo-France) ou encore 155 km/h à Brest. De moins de 10 km/h à plus de 90 km/h, voici les effets du vent.

À partir de 90 km/h, les arbres se déracinent

Avec un vent ayant une vitesse de moins de 10 km/h, un observateur attentif ne verrait que les fumées s'élever verticalement dans le ciel, illustre Météo-France. À 20 km/h, le vent soulève les poussières.

Lorsqu'il atteint 50 km/h, ses effets commencent à devenir dérangeants : les grands arbres bougent et surtout, la marche devient pénible contre le vent, explique l'agence météorologique. Une partie de la France a connu avec Ciaran des vents atteignant 75 km/h. Là, les dégâts matériels commencent avec des cheminées et des tuiles arrachées. Les enfants, plus légers, peuvent être renversés et les branches cassent. Ce dernier phénomène était bien visible dans plusieurs villes le matin du 2 novembre.

Certaines régions françaises ont essuyé des rafales (terme utilisé lorsque la vitesse du vent instantané dépasse de près de 20 km/h celle du vent moyen) bien supérieures à 90 km/h. Là, les dégâts matériels peuvent devenir très importants et les arbres être déracinés, ce qui augmente les risques d'incidents. Le conducteur évoqué plus haut a d'ailleurs été tué par un arbre tombé sur la cabine de son poids lourd dans l'Aisne. Et à Brest, des dizaines d’arbres déracinés et des centaines de branches tombées au sol ont rendu certaines rues impraticables.

Crédit : Sophie RAMIS, Cléa PÉCULIER / AFP

Pas uniquement des vents violents

"La vigilance reste de mise parce que c'est maintenant le risque de submersion et de vagues géantes qui pourraient entraîner des dégâts", a averti ce 2 novembre le ministre de la Transi[...]

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