TEMOIGNAGE. "Notre fille Wissem s'est évanouie dans la nature en juillet 2019"

"La dernière fois que j'ai vu Wissem, le matin du 31 juillet 2019, elle partait au travail, chez Body Minute, avec 7 € en poche et pas de papiers d'identité. Qui peut croire à une fugue ? A une disparition volontaire ?", soupire Samira, dans le combat pour la vérité plus que dans la colère stérile. Il y aurait pourtant de quoi. Au commissariat, le soir même à minuit, on a simplement catalogué l'absence de la jeune fille comme disparition inquiétante sans qu'aucune information judiciaire ne soit ouverte.

"On nous a dit : 'C'est classique, c'est une fugue, elle reviendra après ses vacances d'été !'" Un dysfonctionnement manifeste, souligne Maître Arash Derambarsh, avocat arrivé dans le dossier en mars 2020, qui s'est battu pour que cette absence ait l'enquête qu'elle mérite : "C'est une situation hélas courante dans les disparitions de mineurs, et elle est inacceptable. J'ai déposé une plainte contre X pour enlèvement et séquestration au tribunal d'Evry, mais l'on sait que le temps perdu est une perte de chance. Les premiers jours d'une enquête sont capitaux !"

Le jour de sa disparition, l'adolescente avait rendez-vous avec un jeune rencontré sur les réseaux sociaux

Dès que le patron de Wissem a prévenu, à 16 heures, qu'elle ne s'était pas présentée le matin à l'institut situé à Villabé, non loin d'Evry où habite la famille, au sud de Paris, les parents se sont inquiétés. Plus encore quand ils ont géolocalisé le portable à Bezons, en pleine (...)

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