Yahoo Actualités Telegram : après l’arrestation de Pavel Durov, on vous présente le sulfureux milliardaire en 3 minutes
JUSTICE - Habillé tout en noir à la façon de Keanu Reeves de Matrix, filmé en train de prendre un bain d’eau glacée et supposé « père de 100 enfants » grâce à ses dons de sperme, Pavel Durov est en garde à vue en France depuis le 24 août. Le sulfureux milliardaire franco-russe, connu pour être le créateur de Telegram, était recherché pour 12 infractions qui vont de l’escroquerie, trafic de stupéfiants et cyberharcèlement à l’apologie du terrorisme, la faude ou la criminalité organisée.
Qui est Pavel Dourov, co-fondateur de Telegram controversé arrêté à Paris
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, le prodige de la tech de 39 ans a connu le succès grâce à une particularité de son application de messagerie : sa confidentialité. Mais c’est aussi ce qui vaut à l’application d’être controversée. Les terroristes, notamment ceux des attentats du 13 novembre 2015, utilisent la messagerie pour communiquer en toute discrétion et les images ultra-violentes ainsi que les discours haineux y prolifèrent.
La justice considère donc que le patron de Telegram est complice des infractions commises sur la messagerie en raison de l’absence de modération et du manque de coopération avec les autorités.
« Il est absurde de prétendre qu’une plateforme ou son propriétaire sont responsables des abus de cette plateforme », a défendu Telegram dans un communiqué. « Dans un État de droit, sur les réseaux sociaux comme dans la vie réelle, les libertés sont exercées dans un cadre établi par la loi pour protéger les citoyens et respecter leurs droits fondamentaux », a rappelé Emmanuel Macron sur X. Le chef de l’État précise aussi que son arrestation n’a rien de « politique ».
En effet, le Kremlin s’est offusqué de son arrestation et a reproché à l’occident son « hypocrisie ». Car si Pavel Durov est réputé pour avoir défié les autorités russes, des doutes subsistent sur sa proximité réelle avec elles. Telegram est à la fois un outil de propagande et de désinformation investi par le Kremlin et un réseau d’expression pour les contestataires du régime de Vladimir Poutine. Un paradoxe à l’image de son fondateur.
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