Telegram, une application russe dans le viseur des autorités françaises

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Chaque semaine, cette newsletter vous propose un article de la presse étrangère sélectionné par Courrier international en lien avec les programmes d’HGGSP de première et de terminale. L’objectif est d’aider les élèves de cette spécialité à suivre et comprendre l’actualité internationale. Maîtriser l’actualité qui fait écho aux programmes de cours est en effet essentiel pour pouvoir argumenter dans une copie ainsi que pour préparer les sujets du grand oral.

L’article de la semaine

Pourquoi cet article

Cet article publié par le site new-yorkais Bloomberg.com explique point par point les spécificités de Telegram, application controversée d’origine russe. Il s’inscrit dans le programme de première dans les thèmes de la puissance ou des médias, et dans celui de terminale dans le thème sur la connaissance, en particulier dans l’axe sur la cybersécurité.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“L’application de messagerie Telegram est devenue l’épicentre des activités extrémistes en ligne, que ce soit pour diffuser des théories du complot ou pour organiser des émeutes.”

Pour comprendre pourquoi Pavel Dourov, l’un des deux frères fondateurs de Telegram, a été mis en examen le 24 août dernier par la France, il faut s’attarder sur le fonctionnement de cette plateforme et regarder ce que lui reprochent les États. Telegram est régulièrement accusé d’héberger des contenus conspirationnistes, pédopornographiques ou des groupes de discussion qui y préparent des actions violentes, comme ce fut le cas pour les manifestations contre les musulmans en Angleterre cet été.

Les États reprochent à Telegram une modération insuffisante et la prolifération de contenus violents grâce, notamment, à la fonction “crossposter”, qui permet de diffuser un même contenu haineux sur plusieurs chaînes. En outre, ce qui indispose les pays occidentaux, c’est que l’application est massivement utilisée par les services de renseignements russes pour monter des opérations de déstabilisation à l’encontre des pays qui soutiennent l’Ukraine.

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