A Tel-Aviv, des milliers de manifestants réclament la démission de Nétanyahou

Des milliers d'Israéliens marchent contre la «corruption» du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, le 9 décembre, à Tel-Aviv.

Alors que le Premier ministre israélien va rencontrer Emmanuel Macron ce dimanche, quelques jours après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis, des milliers de Telaviviens défilaient dans la rue contre la «corruption» du gouvernement.

Un acte II en demi-teinte. Après le succès de la manifestation du 2 décembre contre «la corruption» – et plus spécifiquement contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou –, l’opposition israélienne voulait enfoncer le clou avec un nouveau rassemblement de masse, samedi soir à Tel-Aviv. Certes, ils étaient à nouveau des milliers – 10 000 selon la presse israélienne – à s’étendre de la place Habima au très bourgeois boulevard Rothschild pour réclamer la démission du Premier ministre, mais bien moins nombreux que la semaine précédente.

L’effet Jérusalem ? En une semaine, tout a changé. Trump a reconnu la Ville sainte comme capitale d’Israël, une décision unilatérale quasi unanimement condamnée par la communauté internationale, mais largement appréciée par l’opinion publique israélienne, insufflant un regain de popularité bienvenue au Premier ministre englué dans les affaires. Les trois «jours de colère» décrétés par le leadership palestinien ont donné lieu à des heurts avec les soldats israéliens encore limités, mais qui n’excluent par une escalade dans la violence. Notamment à Gaza, d’où ont été tirées des roquettes – l’une d’elle atterrissant sans faire de blessés dans la ville israélienne de Sdérot –, auxquelles Tsahal a répondu samedi en bombardant des camps d’entraînement du Hamas, tuant deux Palestiniens.

«On n’oublie pas la corruption»

«Jérusalem, c’est des conneries, c’est Trump qui file un coup de main à Bibi (le surnom de Nétanyahou, ndlr) pour détourner l’attention», tente de se persuader Asaf, un start-upper de 44 ans dans le cortège samedi soir. Le Likoud, le parti de Nétanyahou, a diffusé un communiqué acide condamnant «la gauche» (alors que le mouvement anticorruption se réclame (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Présidentielle au Honduras: le tribunal électoral confirme l’avance d’Hernández
Parade militaire à Bagdad pour fêter la victoire sur l’EI
Brexit: un accord de divorce, mais avec des questions en suspens
Au restaurant, une charte pour des assiettes légères en CO2
Heurts lors d’une manifestation près de l’ambassade américaine au Liban