Technologie. Les liens obscurs de la plateforme Zoom avec Pékin

La plateforme de visioconférence américaine, dont le succès a explosé durant la période de confinement, a beau clamer qu’elle n’est pas une application chinoise, les doutes persistent quant à la nature de ses liens avec l’empire du Milieu. La méfiance est telle que certains déconseillent carrément son utilisation.

Télétravail, confinement : la pandémie a contribué à propulser Zoom vers de nouveaux sommets. Quelque 300 millions de personnes l’utilisaient quotidiennement à la fin avril. Sa capitalisation boursière atteint ces jours-ci plus de 73 milliards de dollars. Mais la jeune compagnie californienne traîne deux lourds boulets.

L’un a trait à l’aspect sécuritaire de sa plateforme. Malgré la décision de la firme d’offrir désormais à tous ses utilisateurs un chiffrement renforcé autrefois réservé aux abonnés payants, le quotidien canadien La Presse rapporte que des sociétés d’État québécoises interdisent désormais à ses employés d’utiliser ses services.

Des militants chinois voient leurs comptes suspendus

L’autre concerne ses liens jugés obscurs avec la Chine. Fondée par l’homme d’affaires sino-américain Eric Yuan, Zoom maintient le tiers de ses employés dans ce pays. Le 22 juin, la firme a nié être une application chinoise et maintenir des liens avec Pékin, écrit le site indien Business Today. Onze jours auparavant, Zoom admettait avoir mis fin, à la demande de Pékin, à des visioconférences tenues sur le sol chinois pour commémorer le massacre de la place Tian’anmen de 1989, en plus, rapporte le New York Times, de suspendre les comptes de deux militants et d’une organisation américaine d’exilés chinois.

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