Tchad: le PSF exige la libération de ses militants arrêtés le 28 février 2024
Au Tchad, les militants du PSF (Parti socialiste sans frontières), formation politique de feu l'opposant Yaya Dillo Djerou dénoncent le manque de volonté des autorités tchadiennes d’ouvrir une enquête sur l’assassinat de leur leader. Ils exigent par ailleurs et surtout la libération de leurs camarades.
Le PSF exige la libération de ses camarades interpellés et déportés à Koro-Toro, suite aux événements ayant causé la mort de leur leader, le 28 février dernier. Le siège du parti a été détruit à l’aide d’armes lourdes et de bulldozers.
Les militants étaient face à la presse, à N’Djamena, ce samedi 14 septembre : « Les militants du Parti socialiste sans frontières, interpellés le 28 février dernier, et déportés à Koro-Toro, ne sont toujours pas libérés, comme annoncé lors des audiences foraines de Koro-Toro, le 4 juin 2024.
« Nous donnons un délai maximum d'un mois au pouvoir en place pour libérer ces victimes injustement arrêtées. Passé ce délai, le PSF s'activera à organiser des contestations sur l'ensemble du territoire national. Nous devons plutôt démontrer que nous allons honorer la mémoire de nos camarades morts pour la justice.
« Congrès extraordinaire »
Le parti a également annoncé la disparition du secrétaire national adjoint chargé des Finances, Aboubakar Toraabi, qui aurait été grièvement blessé par les agents de l’ANS - Agence nationale de sécurité -, selon les militants. Le parti ajoute qu’aucune procédure judiciaire n’est intentée contre lui.