Tchad: un commandant de police à N'Djamena arrêté après le viol d’une lycéenne

À Ndjamena, le viol de la lycéenne a choqué la population.

Le commandant d’un sous-poste de police du 7e arrondissement de N’Djamena accusé de viol par une lycéenne de 20 ans dans la nuit du 15 au 16 janvier 2025. Retour sur cette affaire qui émeut le pays depuis 48h.

Avec notre correspondante à N'Djamena, Nadia Ben Mahfoudh

Selon la victime présumée, alors en garde à vue, le commandant de police l’aurait attaquée aux alentours d’une heure du matin pendant qu'elle dormait. « Il m’a coincée sur sa table de bureau et […] m’a violée, jusqu’au matin », a-t-elle confié. Une fois libérée, la lycéenne s’est rendue à l’hôpital où des examens médicaux confirment le viol, explique la famille de la victime présumée.

Le principal suspect a été arrêté rapidement après que l’affaire ait été rendue publique par la Ligue tchadienne des droits des femmes. Dans la foulée, un élément de la Police nationale a commenté l’affaire, accusé de faire l’apologie du viol, il a, lui aussi, rapidement été mis aux arrêts.

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Me Yannick Yonoudjim, avocat au barreau du Tchad, explique que le Code pénal protège les victimes de viol. « L'article 349 prévoit des sanctions contre le viol. Toutefois, il y a des circonstances aggravantes à l'article 350. La peine peut être relevée de 10 à 20 ans lorsqu'il y a un certain nombre de circonstances aggravantes. Lorsqu'un agent d'une force publique commet une infraction, cela constitue une circonstance aggravante. »

La famille de la plaignante « refuse tout arrangement à l’amiable et exige que justice soit faite ».


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