Yahoo Actualités Taylor Swift peut-elle faire perdre Donald Trump ? : Enquête sur une guerre médiatique dans Les doc d'Ambre Chalumeau (TMC)
Le mardi 5 novembre, la popstar aura-t-elle fait basculer l’élection présidentielle américaine ? Le prochain Président sera-t-il une femme, Kamala Harris, ou de nouveau un homme, en l’occurrence Donald Trump ? Pourquoi Taylor Swift aurait-elle un rôle à jouer plutôt qu’une autre célébrité américaine ? C’est la question à laquelle s’intéresse la journaliste et chroniqueuse de Quotidien Ambre Chalumeau, qui, dans le cadre d’une semaine « spéciale Amérique », se rend en ce moment à Nashville et à Miami sur les traces de l’artiste, consacrée Personnalité de l’année par le magazine Time en 2023.
ELLE A CLAIREMENT INDIQUÉ POUR QUI ELLE VOTERAIT
« Taylor Swift n’a pas d’autre équivalent, explique la journaliste, qui a passé des heures à décrypter les innombrables images disponibles sur et autour de la chanteuse américaine. Il y a d’autres grandes popstars aux États-Unis, bien sûr, des gens qui ont une influence considérable, mais Taylor syncrétise les deux Amériques. Elle plaît vraiment beaucoup au public blanc, familial, conservateur, en ayant commencé à chanter de la country. Mais elle séduit aussi un tout autre public, beaucoup plus progressiste, depuis qu’elle chante de la musique pop et qu’elle a pris position sur des sujets LGBTQIA+. »
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Le 11 septembre dernier, Taylor Swift a posté sur sa page Instagram, suivie par 283 millions de personnes à travers le monde, une photo d’elle serrant dans ses bras l’un de ses trois chats, nommé Benjamin Button, accompagné d’un long message où elle affirmait qu’elle voterait, sans détour, pour la candidate démocrate Kamala Harris. Le message a été liké déjà plus de 11 millions de fois. Et la présence du chat sur la photo n’est pas fortuite, elle répond à une formule maladroite et misogyne de J. D. Vance, le colistier de Donald Trump, qui a utilisé l’expression « a bunch of childless cat ladies who are miserable at their own lives », dans une vidéo datant de 2021, où il déplorait que l’Amérique soit dirigée par des « femmes à chat, sans e...
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