"Je t'aime, Liban!": de retour de Beyrouth, Macron adresse un message aux Libanais

Le président français s'est rendu à Beyrouth jeudi, au surlendemain de la double explosion qui a fait plus de 137 morts et 5000 blessés.

Au surlendemain de la double explosion survenue sur le port de Beyrouth, qui a endeuillé la capitale libanaise, Emmanuel Macron s'est rendu jeudi au Liban. Une visite pour témoigner son "amitié" au pays du Moyen-Orient et porter un message de réforme au gouvernement du pays.

"Je t'aime Liban", a également écrit le dirigeant sur Twitter, dans un tweet publié jeudi en fin de soirée et rédigé exclusivement en langue arabe.

Accusations d'ingérence

Plus tôt dans la journée Emmanuel Macron a été accusé d'ingérence dans les affaires libanaises, notamment par La France insoumise et le Rassemblement national.

"Aujourd'hui, la priorité c'est l'aide, le soutien à la population sans condition. Mais il y a l'exigence que la France porte depuis des mois, des années, de réformes indispensables dans certains secteurs", avait déclaré le chef de l'État à la mi-journée pendant sa visite, citant notamment le secteur de l'électricité. "Si ces réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s'enfoncer", a-t-il averti.

Sur BFMTV, Emmanuel Macron a réfuté toute ingérence, estimant que l'action française dans le pays relevait d'"amitié, aide, exigence mais pas (d'une ingérence)".

"En tant que président de la République française, je ne serai pas au rendez-vous de notre histoire, de celle d'un peuple ami (...) si nous n'étions pas là aujourd'hui pour répondre à l'urgence humanitaire et aider à la construction d'une solution politique".

À Beyrouth, plusieurs habitants en ont appelé au dirigeant français lors d'une déambulation dans le quartier sinistre de Gemmayzé. "Aidez-nous! Révolution!", ou encore "Le peuple veut la chute du régime", se sont exclamés des habitants du quartier face à Emmanuel Macron.

Article original publié sur BFMTV.com

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