Tabagisme : Élisabeth Borne confirme l’interdiction prochaine de la « puff »

Avec ses saveurs sucrées et son prix modique, la puff cible les adolescents, alors que la cigarette électronique est interdite aux mineurs.  - Credit:Jean-François FREY / MAXPPP / PHOTOPQR/L'ALSACE/MAXPPP
Avec ses saveurs sucrées et son prix modique, la puff cible les adolescents, alors que la cigarette électronique est interdite aux mineurs. - Credit:Jean-François FREY / MAXPPP / PHOTOPQR/L'ALSACE/MAXPPP

Élisabeth Borne a annoncé, dimanche, que la fiscalité sur le tabac n'augmenterait pas l'an prochain, et a confirmé dans un entretien à RTL que les cigarettes électroniques jetables « puffs » seraient « prochainement » interdites. « On a augmenté la fiscalité sur le tabac cette année et on ne prévoit pas de l'augmenter l'an prochain », a déclaré la Première ministre, alors que le gouvernement met la dernière touche à ses budgets 2024. « Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas très vigilant sur la consommation du tabac », précise Élisabeth Borne, pointant que « le tabac, c'est 75 000 morts par an ».

Un chiffre « énorme » et « un enjeu important de santé publique ». Dans ce sens, le gouvernement « présentera prochainement un nouveau plan national de lutte contre le tabagisme avec notamment l'interdiction des cigarettes électroniques jetables, les fameuses puffs, qui donnent des mauvaises habitudes aux jeunes », a-t-elle précisé.

À LIRE AUSSIFaut-il interdire la puff, cette cigarette jetable que les jeunes adorent ? Avec ses saveurs enfantines, sucrées ou fruitées (marshmallow, ice candy, choco noisette…), ses emballages aux couleurs vives évoquant des friandises et son prix modique allant de 8 à 12 euros pour 500 bouffées, la puff, qui existe sous une vingtaine de marques, inquiète car elle cible les adolescents, alors que la cigarette électronique est interdite aux mineurs.

Déjà interdite dans plusieurs pays européens

Plusieurs pays européens comme l'Allemagne, la B [...] Lire la suite