Tabac. Au pays des havanes, les Cubains cherchent désespérément des cigarettes

À Cuba, les habitants peinent à se fournir en paquets de qualité, raconte le site d’information cubain 14ymedio. Comme le rhum et le café, deux autres spécialités de l’île, le bon tabac s’achète au prix fort dans les magasins réservés aux touristes et disparaît des étalages dédiés aux Cubains. Ceux-là doivent se fournir au marché noir ou fabriquer leurs propres cigarettes.

L’humour cubain s’inspire des moindres détails de la vie quotidienne pour tourner en dérision les aléas d’une vie aux perspectives bouchées, d’un côté par la main d’un régime autoritaire et de l’autre par celle d’un embargo sans fin. Sur l’île, les étagères des magasins ont leur propre dicton : lorsqu’il n’y a rien dessus, les Cubains regrettent de ne rien pouvoir acheter, lorsqu’il y a quelque chose, ils regrettent encore de ne rien pouvoir acheter.

Au pays des havanes, le tabac lui-même devient un bien rare et coûteux, constate 14ymedio. Dans les boutiques réservées aux Cubains munis de pesos, les présentoirs n’offrent souvent plus que des cigarettes de piètre qualité. Comme le rhum et le café, deux autres symboles de Cuba, le bon tabac est devenu inaccessible pour le porte-monnaie de nombreux citoyens. La hausse des prix survenue le 1er janvier dernier est “la moindre des peines pour les consommateurs qui avaient déjà vu disparaître le produit des mois plus tôt”, observe le site d’information cubain.

Boutiques pour touristes ou marché noir

Pour se procurer leurs marques de cigarettes favorites, les Cubains les plus aisés achètent au prix fort dans les magasins conçus à l’origine pour les touristes, qui acceptent les pesos convertibles en dollars (MLC) et dont les stocks sont toujours bien fournis. Ceux qui n’en

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