Dans « Je t’attends », Gytha Lodge exhume une disparition mise sous le tapis
L’inspecteur principal Jonah Sheeh a tout de suite compris. Lorsque le téléphone sonne et qu’on lui parle d’un éventuel homicide à Brinken Wood dans le sud de l’Angleterre, il sait. La petite Aurora, disparue il y a trente ans, en 1983, voilà de quoi il s’agit. Le corps a été retrouvé par une autre fillette qui s’amusait à cache-cache. Elle avait trouvé rigolo ce trou sous l’arbre, une cachette idéale. Mais un truc l’a grattée, elle a cru que c’était une racine, a tiré dessus. Un doigt. La sortie avec papa et maman n’était plus drôle du tout.
Aurora Jackson, en huit sacs de fragments d’os soigneusement étiquetés. C’est tout ce qu’il en reste. Elle avait 14 ans. Jonah était un bleu à cette époque. Il avait participé aux recherches, après tout, ils avaient fréquenté la même école même s’il ne la connaissait pas vraiment. Il se rappelle cette planque de drogue. Et se dit aujourd’hui que si elle est morte à cent mètres de l’endroit où se trouvait le fameux groupe, cela veut dire que tous les appels au public et toutes les recherches pourraient bien n’avoir été qu’une comédie.
Drogue, alcool et insouciance
Le Groupe. Il y a Topaz Jackson, la grande sœur méga bombe d’Aurora, Connor Dooley, Brett Parker, Coralie, Benners, Jojo Magos, Daniel Benham. Sept adolescents, partis camper à la fin du trimestre scolaire. Drogue et alcool. Insouciance. Trois moins de 15 ans, deux ayant 16 ans, et un de 18 ans. Gueule de bois.
Comment Aurora a-t-elle pu disparaître ? Au fil du temps, l’histoire...