Tête-à-tête Biden-Xi, Brésil, Venezuela : les informations de la nuit

Le président américain Joe Biden s’entretient avec le président chinois Xi Jinping en marge du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) à Lima, au Pérou, le 16 novembre 2024.

Xi Jinping dit à Joe Biden que Pékin travaillera à une “transition en douceur” avec l’administration Trump. L’ombre du président élu américain, Donald Trump, “a plané sur la dernière rencontre” entre Xi Jinping et Joe Biden, samedi 16 novembre en marge du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) au Pérou, “dans un contexte d’incertitude sur ce que (le second mandat du républicain) pourrait annoncer pour les relations entre leurs deux pays”, remarque CNN. À huis clos, les présidents chinois et américain “ont abordé une série de questions controversées qui continueront sans aucun doute à faire l’objet de controverses sous la prochaine administration”, écrit la chaîne. À l’issue de ce tête-à-tête, Xi Jinping s’est dit prêt à maintenir des liens stables une fois que Biden aura quitté la scène internationale. Mais “les questions sur ce que Trump a l’intention de faire lorsqu’il prendra ses fonctions dans soixante-cinq jours sont restées largement sans réponse”.

La première dame du Brésil insulte Elon Musk. “Fuck you, Elon Musk”, a lancé samedi Rosangela da Silva, dite “Janja”, lors du G20 Social, un forum réunissant militants et représentants d’ONG et de la société civile à Rio de Janeiro, “utilisant une expression anglaise pour attaquer” le propriétaire de X, relate Folha de S. Paulo, qui précise qu’elle “a reçu les applaudissements du public”. L’épouse du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva parlait de lutte contre la désinformation lorsqu’il y a eu une interférence. En plaisantant, elle a déclaré : “Je pense que c’est Elon Musk.” Puis a ajouté : “Je n’ai pas peur de toi. Même va te faire foutre, Elon Musk.” Quelques heures plus tard, le milliardaire, futur membre de l’administration Trump, a répondu sur X à une vidéo montrant ce moment. “Ils vont perdre les prochaines élections”, a-t-il écrit avec des émojis rieurs.

Venezuela : près de 100 libérations de détenus de la crise post-électorale. “Au moins 107 prisonniers politiques, parmi les 1 848 détenus dans le cadre des manifestations post-électorales enregistrées par le Forum pénal”, ont été libérés samedi dans différents centres pénitentiaires du pays, rapporte El Nacional. “‘Merci mon Dieu’, ‘Gloire à Dieu’, ‘Gloire au père, gloire au fils, gloire au Saint-Esprit’, ‘liberté’, étaient quelques-unes des exclamations que l’on pouvait distinguer des vidéos publiées dans des pleurs déchirants et des câlins émouvants de la part des détenus et de leurs familles”, raconte le journal. Plus de 2 400 personnes ont été arrêtées lors des manifestations contre la réélection “contestée” du président Nicolas Maduro, fin juillet, qui ont fait 28 morts et près de 200 blessés, selon les données du parquet.

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