TÉMOIGNAGE. "Mes règles abondantes se sont révélées être un cancer de stade 4 qui ne cesse de s’étendre"

Emma McQuitty se souvient encore de sa première visite aux urgences. Après 15 heures d’attente à l’hôpital Mater, à Belfast, les médecins la renvoient chez elle avec de simples analgésiques. Pour eux, il ne s’agissait que de règles abondantes, explique le Daily Mail. Pendant les six mois qui suivent, elle multiplie les visites à l’hôpital, mais les médecins se contentent de lui prescrire des antidouleurs, notamment du co-codamol. Ce n’est qu’en juillet, sous la pression de sa famille inquiète par l’aggravation de son état, qu’elle se rend dans un autre établissement, l’hôpital d’Ulster. Là, les médecins découvrent enfin la terrible vérité : Emma souffre d’un cancer de stade 4 qui s’est étendu à sa vessie et à son utérus. Une IRM réalisée quelques semaines plus tard révèle que la maladie touche également ses ganglions lymphatiques.

"Je ne peux pas m’empêcher de penser que..."

Emma doit désormais faire face à un combat de tous les instants. Avant même de commencer son traitement, elle a été frappée par une insuffisance rénale et une septicémie potentiellement mortelle. "Je ne peux pas m’empêcher de penser que si les médecins avaient pris mes symptômes au sérieux dès le départ, je ne me retrouverais pas dans cette situation", déclare-t-elle. Elle est reconnaissante des soins qu’elle reçoit aujourd'hui à l’hôpital d’Ulster, mais le chemin vers la guérison est long et incertain. Son état physique (...)

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