TÉMOIGNAGE. "Mère et fille, nous gérons un sex-shop en famille"
Tout est parti d'une blague autour d'un verre. Adèle, la fille, diplômée en communication, cherchait un défi à relever, et pourquoi pas, à lancer une entreprise. Caroline, la mère, était déjà à la tête de trois magasins de vapoteuses. "Je ne sais plus qui a lancé l'idée, cherche Caroline, mais chez nous, la sexualité n'a jamais été taboue. Les BD olé olé traînaient dans la bibliothèque. J'étais à l'écoute, si besoin. Quoi de plus naturel, tant ça fait partie de la vie." Adèle se souvient avoir fait son éducation sexuelle théorique entre 12 et 15 ans, au hasard des articles sur Internet et en parlant avec ses copines : "Plus qu'avec ma mère, mais sans culpabilité aucune."
Ses premiers joujoux, Adèle les achète en ligne avec ce regret : "Il y en a des millions, et on ne sait vraiment pas quoi prendre, ni sur quoi on va tomber !" Quant à Caroline, elle rentre parfois de l'étranger ou de Paris en faisant des allusions à ses trouvailles : "Il y a des magasins... bien sympas !" Eclats de rire. Chacune sait de quoi on parle, sans en parler. Les deux savent aussi qu'à Strasbourg, une boutique élégante et sympa, avec des conseils et des femmes, ça manque. Du coup, le verre se finit en "tope là !" Après un petit business-plan signé maman, elles ont ouvert leur magasin dans le centre-ville il y a un an et demi.
"C'est un magasin bienveillant envers toutes les sexualités"
Le succès de leur love store, répondant au nom de (Dé)boutonné.e.s, a vite (...)
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