Le nouveau patron de Starbucks ira au travail en jet privé

Le nouveau patron de Starbucks a négocié une clause de télétravail inhabituelle qui le place d’emblée “sous le feu des critiques”, relate la BBC. Brian Niccol a “révélé qu’il prendrait l’avion de la compagnie pour parcourir les 1 600 kilomètres qui séparent son domicile à Newport Beach, en Californie, et le siège de l’entreprise, à Seattle”, dans l’État de Washington. Les critiques pointent du doigt “le décalage entre la position publique de l’entreprise sur les questions écologiques et le mode de vie de ses cadres supérieurs”, poursuit le média public britannique.

La chaîne de cafés américaine a fait un pont d’or à son nouveau patron, l’actuel PDG de la chaîne de fast-food Chipotle, en lui offrant un salaire annuel de 1,6 million de dollars (sans parler des primes, qui pourraient “atteindre 7,2 millions de dollars”) et en s’engageant à ne pas exiger de lui qu’il déménage.

“Faire la navette” en jet

L’offre d’emploi stipule : “Il ne vous est pas demandé de déménager près du siège de la société […]. Vous acceptez de faire la navette entre votre domicile et le siège […] selon les nécessités dues à l’exercice de vos fonctions et responsabilités.”

Autant dire que ces clauses généreuses ont “suscité une levée de boucliers” sur les réseaux sociaux, alors que l’entreprise a signé un accord de télétravail qui “implique que les employés soient au bureau au moins trois jours par semaine”.

Un porte-parole de la chaîne de cafés a dû expliquer à la chaîne américaine CNBC que son futur PDG, qui entrera en fonction le 9 septembre, serait soumis à la même règle. Et que “son emploi du temps dépassera les directives sur le travail hybride et les exigences sur le lieu de travail établies pour tous les membres de la direction”.

Deux tonnes de CO2 en une heure

Qu’importe. “Les défenseurs du climat et spécialistes de l’environnement affirment que les jets privés sont responsables d’une empreinte carbone démesurée par rapport aux autres moyens de transport”, relève The Washington Post. Un porte-parole de Greenpeace explique :

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