Ségolène Royal dément avoir interdit les décolletés dans son ministère

La nouvelle ministre de l'Environnement et de l'Energie Segolène Royal à l'Elysée, le 4 avril.

La ministre de l'Environnement aurait édicté un certain nombre de consignes très strictes pour ses collaborateurs, selon «Le Point».

Y aurait-il un souci vestimentaire au ministère de l’Environnement ? De nouvelles consignes seraient appliquées depuis l’arrivée de la ministre socialiste, affirme le Point, dont une qui, selon le journal, «a jeté un froid» dans les couloirs : le personnel féminin se serait vu imposer une «interdiction de décolletés».

Toujours selon le journal, Royal circulerait dans les couloirs du ministère précédée d’un huissier qui l’annonce, obligeant le personnel à se lever sur son passage. Autres consignes : quand elle déjeune dans son salon, le couloir adjacent est interdit pour cause de nuisances sonores ; et lorsqu’elle est dans le jardin ou la cour du ministère, il serait interdit de fumer en sa présence.

Enfin, Ségolène Royal a imposé le co-working. Chaque bureau (excepté le sien) doit être occupé par deux personnes, qui alternent.

La présidente de la région Poitou-Charentes a dans un premier temps indiqué au journal qu’il s’agissait d’un «règlement intérieur sur proposition des services qui est destiné à l’interne et ne donne pas lieu à commentaires externes». Puis, jeudi matin, elle a démenti l’info du Point sur son compte Twitter : «Je démens bien sûr la rumeur ridicule concernant l’interdiction de décolletés dans le ministère !»

Je démens bien sûr la rumeur ridicule concernant l’interdiction de décolletés dans le ministère !

— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) April 24, 2014

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Gaspard Gantzer, nouveau chef du pôle communication de l'Elysée
Plan d'économies : Laurent Baumel accuse le gouvernement de «despotisme éclairé»
Mariages de régions : Lebranchu accélère
Hommage, chômage et amertume dans la ville de Jean Jaurès
Le préfet du Loiret conteste la création d'une délégation à «l’immigration clandestine» à Orléans