Sécurité routière : le nombre de morts sur la route fait un bond de 19%

360 personnes ont trouvé la mort le mois dernier, soit 58 de plus qu'en 2014 à la même époque.

Sans surprise, les premières victimes sont les conducteurs de deux roues motorisés.

Un chiffre noir qui va relancer les critiques contre le gouvernement : le nombre de tués sur les routes de France a augmenté de 19,2% en juillet par rapport au même mois de 2014. «Les chiffres ne sont pas bons, il faut [...] un sursaut», a lâché Emmanuel Barbe, le monsieur sécurité routière du gouvernement, en ouvrant jeudi la conférence de presse de présentation des chiffres de juillet 2015. Celle-ci s'est tenue, de manière exceptionnelle, au ministère de l'Intérieur. Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, qu’Emmanuel Barbe préside, 360 personnes ont trouvé la mort le mois dernier, soit 58 de plus qu’en 2014 à la même époque, a-t-il annoncé.

Cette augmentation poursuit la tendance macabre enregistrée au premier semestre 2015 (1 558 morts, +0,8% par rapport au premier semestre 2014), dans la foulée d’une année 2014 qui avait déjà vu le nombre de morts sur les routes repartir à la hausse pour la première fois en douze ans (3 384 morts, +3,5%). Sur les sept premiers mois de 2015, selon Emmanuel Barbe, la mortalité routière est en hausse de 3,8%. Et tous les chiffres sont noirs, a-t-il égrené : hausse du nombre d’accidents (+6,7%), de blessés (+7,7%), et de blessés hospitalisés (+13,8%).

Les baby-boomeurs touchés

Les premières victimes sont les conducteurs de deux roues motorisés : 105 ont perdu la vie (+ 57%), soit 30% de la mortalité du mois. S’ajoute un «phénomène nouveau» : la mortalité des plus de 65 ans, «la génération du baby-boom» selon Emmanuel Barbe, qui bondit de plus de la moitié. Les causes sont connues, a-t-il martelé : alcool, stupéfiants, vitesse, infractions au code de la route. En dépit des contrôles et des verbalisations qui n’ont jamais été aussi nombreux, selon lui. «Plusieurs facteurs ont influé sur les déplacements», a-t-il tenté d’expliquer, citant une «météo radieuse» après un juillet exécrable en 2014, les prix bas du (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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