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« Pour un système de gouvernement innovant : la cohabilitation »

« Emmanuel Macron ne doit pas oublier qu’il n’aurait pas été élu sans les électeurs de droite », estime Virginie Calmels.
« Emmanuel Macron ne doit pas oublier qu’il n’aurait pas été élu sans les électeurs de droite », estime Virginie Calmels.

Depuis dimanche, la France vit une situation politique inédite sous la Ve République. Emmanuel Macron est désormais forcé de composer avec une absence de majorité qui le condamne à trouver, « quoi qu'il en coûte », des accords pour éviter au pays de sombrer dans un intolérable immobilisme.

Face à lui, les extrêmes de gauche comme de droite s'apprêtent, armes politiques en bandoulière, à l'empêcher d'agir en représentant près de 250 députés sur 577.

Au centre de ce champ de bataille parlementaire se trouve la droite républicaine, la droite de gouvernement que l'on croyait vouée à disparaître et qui apparaît désormais comme la seule force politique capable de résoudre l'impossible équation.

Il est évident que les députés LR qui ont vaillamment triomphé dimanche dernier, s'opposant au macronisme, n'ont nulle envie de se perdre dans une alliance bancale en jouant les béquilles ou les supplétifs du président. Ils ne veulent nullement trahir leurs électeurs. Et ils anticipent une dissolution à l'occasion de laquelle ils ne veulent évidemment pas disparaître. On peut donc comprendre la position exprimée par le président du parti des Républicains, Christian Jacob, et de la grande majorité du comité stratégique de LR.

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Macron n'aurait pas été élu sans les électeurs de droite

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