Les Syriens entre attente et incertitude à la veille de l'investiture de Donald Trump aux États-Unis
Donald Trump va officiellement devenir de nouveau le président des États-Unis lundi 20 janvier. En Syrie, son investiture va être suivie de près, et l'on espère surtout une levée des sanctions économiques qui asphyxient le pays, où 95 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Avec notre envoyée spéciale à Damas, Sophie Guignon
À Damas, les Syriens vivent au rythme des pénuries d’essence et des coupures d’électricité 23 h sur 24. Mohamed Khatib est chauffeur de taxi. Cet ancien fonctionnaire a fait partie des centaines de milliers de détenus des prisons du régime syrien.
Pour lui, la priorité est de retrouver une vie digne : « On demande au président Trump de lever les sanctions sur la Syrie. Le peuple syrien souffre beaucoup économiquement. Moi, personnellement, j’ai beaucoup souffert des sanctions. Tout est trop cher, je n’arrive pas à vivre. Le régime lui n’a pas du tout souffert des sanctions. Pour le régime, l’électricité ne coupait pas. Il n’y avait pas de pénuries de médicaments et ils avaient à manger. »
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