Syrie, Nissan-Honda et astronautes américains : les informations de la nuit

Le leader du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), Ahmed Al-Charaa, photographié à Damas le 17 décembre 2024 (Photo by SANA / AFP).

Syrie : les factions rebelles seront dissoutes pour créer une armée. Le leader du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), Ahmed Al-Charaa, a annoncé mardi que “les différentes factions rebelles” ayant fait tomber le régime de Bachar El-Assad “seront démantelées” et leurs combattants “entraînés pour rejoindre les rangs” de la nouvelle armée syrienne, rapporte El País. HTS sera le premier à dissoudre ses rangs “dans l’intérêt général du pays”, a précisé de son côté le chef militaire du groupe, Mourhaf Abou Qasra. “Dans tout État, il faut que les unités militaires soient intégrées au sein de l’institution” militaire, a-t-il affirmé. “L’annonce de la formation d’une armée a une dimension juridique” qui devrait “faciliter les contacts diplomatiques et la levée des sanctions”, alors que HTS est toujours sur la liste des organisations terroristes du département d’État américain, observe El País.

Nissan et Honda discutent d’une éventuelle fusion. Les constructeurs automobiles japonais Nissan et Honda “envisagent d’opérer au sein d’une société holding et signeront prochainement un protocole d’accord” en vue de leur fusion, croit savoir Nikkei Asia. “Leurs participations respectives dans la nouvelle entité, ainsi que d’autres détails, seront décidés ultérieurement”, précise le titre. Nissan, en grande difficulté, s’était séparée de Renault l’an dernier, après vingt de partenariat houleux. L’action du constructeur s’est envolée de plus de 20 % mercredi, à la faveur de l’annonce. Nissan et Honda “envisagent également d’intégrer à terme Mitsubishi Motors, dont Nissan est le principal actionnaire avec une participation de 24 % ”, ajoute Nikkei Asia. Les ventes combinées des trois constructeurs dépasseraient les huit millions de véhicules par an, créant ainsi le troisième groupe automobile mondial.

Le retour des astronautes coincés dans l’ISS à nouveau reporté. Les deux astronautes américains bloqués dans la Station spatiale internationale (ISS) depuis six mois ne pourront pas rentrer sur Terre avant “fin mars, au plus tôt”, a annoncé la Nasa mardi. Suni Williams et Butch Wilmore avaient rejoint l’ISS début juin, à bord du vaisseau Starliner de Boeing, dont c’était le vol inaugural. Des problèmes techniques sur la capsule avaient néanmoins forcé la Nasa à confier à SpaceX, la compagnie spatiale d’Elon Musk, le rapatriement des deux astronautes, lors du passage de relais entre les missions SpaceX Crew-9 et SpaceX Crew-10, en février prochain. Mais SpaceX a retardé le lancement prévu en février, expliquant qu’elle “avait besoin de plus de temps pour préparer une nouvelle capsule”, rapporte le New York Post. “En raison de ce retard, le duo ne reviendra que fin mars ou début avril, soit près de dix mois après leur départ”, note le tabloïd.

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