Syrie, Mozambique, Ukraine, Israël et pape : les informations de la nuit

Souvenirs vendus dans un souk de Damas, le 25 décembre 2024.

Quatorze morts dans une attaque en Syrie. L’embuscade menée par des loyalistes de Bachar El-Assad a ciblé des membres des forces de sécurité alors que celles-ci tentaient d’arrêter à Tartous un officier du pouvoir déchu. Le bilan est celui du ministère de l’Intérieur. Les affrontements se sont produits alors que des manifestations d’Alaouites, minorité syrienne à laquelle appartient l’ancien président, ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, souligne The Telegraph. À Homs, un manifestant a été tué, et cinq autres ont été blessés.

1 500 prisonniers s’évadent au Mozambique. Cette évasion massive a eu lieu dans un contexte de grave crise politique. Les prisonniers se sont échappés en abattant un mur. Lundi, la victoire de Daniel Chapo à l’élection présidentielle a été confirmée deux mois après la tenue du scrutin. Mais le résultat donnant 65 % des voix au candidat du parti Frelimo, la formation dominante du pays, est rejeté par son adversaire, Venâncio Mondlane, crédité de 24 %. Des émeutes violentes agitent Maputo, explique la BBC, qui décrit la capitale comme une “ville fantôme”. La veille de Noël, les magasins sont restés fermés, et les habitants cloîtrés chez eux par peur “des pires troubles dans la ville depuis l’arrivée au pouvoir de Frelimo, en 1975”.

La Russie cible le réseau électrique ukrainien. “Poutine a délibérément choisi Noël pour attaquer. Qu’est-ce qui pourrait être plus inhumain ?” a déploré Volodymyr Zelensky. Trois personnes ont été blessées dans la région de Kharkiv. “Depuis le début de la guerre, en février 2022, la Russie a attaqué à plusieurs reprises le secteur énergétique ukrainien, endommageant gravement le réseau électrique du pays et provoquant de fréquentes pannes”, observe Radio Free Europe/Radio Liberty.

Le président israélien appelle à la libération des otages. “C’est votre travail, c’est votre responsabilité”, a insisté Isaac Herzog en s’adressant aux leaders de son pays. Le président s’exprimait à Tel-Aviv, à l’occasion d’une cérémonie de Hanoukka avec des soldats blessés, rappelant que les “otages faisaient face à un danger immédiat” et critiquant le Hamas, un “ennemi dépravé”, pour ses “manœuvres psychologiques”. The Times of Israel souligne toutefois qu’avec un rôle honorifique le président “a peu d’influence sur les négociations”. Dans le même temps, Benyamin Nétanyahou a prévenu que les houthistes allaient “apprendre ce que le Hamas, le Hezbollah et le régime d’Assad ont appris”, après plusieurs attaques du mouvement yéménite contre Israël. “Même si cela prend du temps, cette leçon sera apprise à travers le Moyen-Orient”, a certifié le Premier ministre.

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