Syndrome de la fesse morte : comment savoir si vous en souffrez ?

La position assise adoptée durant de longues journées (en télétravail par exemple) peut faire oublier les muscles de son postérieur. Notamment le grand fessier, l’un des plus puissants de l’organisme, indispensable pour absorber les chocs. Devenu faible, il met longtemps à s’activer, voire ne se contracte plus du tout. Le syndrome passe souvent inaperçu car les douleurs ne surviennent qu’au cours d’une activité physique. Les conséquences peuvent néanmoins être redoutables : sciatique, arthrite du genou, déchirure musculaire… D’où l’intérêt de réveiller son fessier en se levant de son siège et en le tapotant gentiment toutes les demi-heures !

Passer de longues heures en position assise, sans pause pour bouger, exerce une pression constante sur les muscles fessiers, inhibant leur fonction. À force de ne pas être sollicités, ces muscles perdent en tonicité. C'est cette "amnésie musculaire" qui entraîne l'apparition du syndrome. Les personnes atteintes ressentent souvent des douleurs dans le bas du dos, les hanches ou les genoux, et peuvent développer une mauvaise posture. Cette situation s’explique par le fait que d’autres muscles, comme les quadriceps ou les ischio-jambiers, doivent compenser la faiblesse du fessier, entraînant un déséquilibre musculaire.

La bonne nouvelle est que le syndrome de la fesse morte peut être prévenu et traité. Bouger régulièrement est la première étape. Les experts recommandent de se lever toutes les 30 à 60 minutes pour marcher, s’étirer ou effectuer (...)

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