Syndicats et patronat assouplissent les règles d'indemnisation des intermittents

Une manifestation en soutien au mouvement des intermittents à Strasbourg, le 12 mars.

L'accord sur l'assurance chômage adoucit certaines règles pour les intermittents du spectacle, afin de ne pas défavoriser les basses rémunérations.

Le patronat et les syndicats signataires d’un récent accord sur l’assurance chômage ont décidé d’assouplir certaines règles concernant les intermittents du spectacle, en faveur des basses rémunérations, a-t-on appris jeudi de source syndicale. Selon Les Echos.fr, qui ont révélé ce correctif, le «délai de carence» prévu par l’accord va être adouci, ce qui a été confirmé de source syndicale.

«On a retouché un peu la formule de calcul du différé d’indemnisation des intermittents» pour «diminuer le nombre de jours de décalage, en particulier pour les plus basses rémunérations», a indiqué à l’AFP, Véronique Descacq, numéro deux de la CFDT. Il s’agit d’un «ajustement technique» qui a été agréé par les syndicats signataires- CFDT, CFTC, FO - et le patronat, a précisé Véronique Descacq.

L’accord du 22 mars sur les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs, conclu entre syndicats et patronat, a maintenu le régime spécifique des intermittents. Il l’a toutefois durci en instituant un «différé d’indemnisation» pendant lequel les intermittents devront attendre pour toucher leurs allocations, une mesure qui est au coeur de la contestation des intermittents.



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