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Quand un syndicat se réjouit du licenciement d’un salarié candidat à la présidentielle

Georges Kuzmanovic est le président du parti République souveraine, créé en 2019.
Georges Kuzmanovic est le président du parti République souveraine, créé en 2019.

Il y a des syndicalistes qui préfèrent manifestement la politique au syndicalisme? Jeudi 21 octobre, Georges Kuzmanovic, ancien lieutenant de Jean-Luc Mélenchon et employé d?Ubisoft, a appris son licenciement de l?entreprise d?édition de jeux vidéo, où il officiait comme research expert depuis huit ans. Dans la foulée, le syndicat Solidaires a publié, le lendemain, un communiqué, baptisé « Kuzmanovic : un réac de moins chez Ubisoft », dans lequel les auteurs se réjouissent du licenciement de ce responsable politique en rupture avec La France insoumise. Tout en reconnaissant que « les raisons exactes de son licenciement ne sont pas claires », les syndicalistes de Solidaires Informatique ont du mal à dissimuler leur joie.

« Idées nauséeuses »

« Nous ne regretterons pas sa présence dans notre entreprise », écrivent les auteurs du communiqué de ce syndicat qui ne dispose d?aucun représentant élu dans l?entreprise, d?après l?éditeur de jeux vidéo. Les signataires de ce communiqué, qui aurait pu s?intituler « Bon débarras », égrènent l?inventaire de leurs griefs à l?encontre de cet employé dont ils ne partagent pas les opinions politiques. L?intéressé, qui se positionne très à gauche de l?échiquier politique, a en effet fondé un petit parti, baptisé République souveraine, une structure défendant des positions très souverainistes et très opposée au virage woke de toute une partie de la gauche.

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