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Susan Sarandon : "Tous les films sont politiques"

C'est l'une des ­actrices les plus respectées à ­Hollywood. Avec près de 90 films au compteur, Susan Sarandon, 73 ans, mène une carrière aussi foisonnante qu'hétéroclite. ­Remarquée dans The Rocky ­Horror Picture Show (1975), la comédie musicale cultissime de Jim ­Sharman, elle a cumulé les performances marquantes et toujours subtiles dans des œuvres fortes : journaliste témoin de l'apartheid dans Une saison blanche et sèche (1989), d'Euzhan Palcy, femme au foyer frustrée en quête d'émancipation dans Thelma et Louise (1991), de Ridley Scott, religieuse combattant la peine de mort dans La Dernière Marche (1995), de son compagnon d'alors Tim Robbins, qui lui vaut de décrocher l'oscar. Ou plus récemment en Bette Davis dans l'excellente série Feud (2017) explorant le sexisme et l'âgisme à Hollywood au travers de la ­rivalité entre Bette Davis (elle) et Joan Crawford (Jessica Lange).

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Aujourd'hui, Susan Sarandon apparaît bien plus vulnérable dans le mélodrame Blackbird, de Roger Mitchell, où elle interprète une matriarche qui convoque sa famille pour lui dire adieu avant de se faire euthanasier. Au téléphone depuis sa ville natale de New York, qu'elle n'a quasiment plus quittée depuis le début de la pandémie, elle nous parle de ce rôle sur le fil qui convoque forcément un débat sur la fin de vie.

Comment vous êtes-vous préparée à jouer cette femme vieillissan...


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