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Pour survire à un cancer, elle se fait retirer neuf organes

(Sorrasak Jar Tinyo via getty images)

Les symptômes du cancer de Lucy Payne, une Britannique de 37 ans, ont été confondus avec ceux de sa grossesse. Les médecins n’ont pas eu d’autres choix que de lui retirer neuf organes.

Son opération est l’une des plus rares jamais réalisées au Royaume-Uni. Atteinte d’un cancer rare, Lucy Payne, une femme de 37 ans, a dû se faire retirer son appendice, sa rate, une partie de son diaphragme, sa vésicule biliaire, son péritoine, ses ovaires, son utérus, ses trompes de Fallope et son épiploon (un tissu adipeux qui entoure les intestins) dix mois après son accouchement. "Lorsque les chirurgiens m'ont annoncé tous les organes qu'ils allaient devoir prélever pour me sauver la vie, j'ai fondu en larmes", confie-t-elle au journal britannique The Sun.

Le diagnostic du cancer de Lucy a pris du temps. Et pour cause, les maux de ventre et la fatigue qu’elle ressentait ont été mis sur le compte de sa grossesse. Mais six mois après son accouchement, les douleurs étaient toujours là et la jeune femme a consulté de nouveau. Une échographie a révélé des kystes ovariens, des polypes sur son utérus et des calculs rénaux. La mère de famille a bien été traitée et l’analyse des polypes a révélé qu’ils étaient bénins.

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Une opération de 10 heures

Quelques mois plus tard, des analyses complémentaires et un scanner du thorax et de l'abdomen ont enfin permis de déterminer l’origine des maux de Lucy : un cancer de l'appendice. "Au début, je pensais qu'ils pourraient l'enlever, mais le médecin m’a expliqué que le cancer s'était propagé dans tout mon abdomen", confie la jeune maman au Sun.

Finalement, l’opération qui a duré presque 10 heures a permis de retirer 90% du cancer, les 10% restant se trouvant dans la muqueuse d’un poumon. "Je me suis retrouvée avec une énorme cicatrice allant de ma poitrine jusqu'à mon bassin et j'ai plein d'autres cicatrices parsemées autour de mon ventre. Elles me rappellent que la vie est courte et que nous devrions tous en profiter tant que nous le pouvons", explique avec philosophie la mère de deux enfants. Elle suit actuellement une chimiothérapie, qui, espérons-le, lui permettra de profiter de la vie le plus longtemps possible.

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