Comment surmonter le blues de la rentrée ? : la chronique du Dr Gérald Kierzek
Réaction psychologique normale face à la reprise des activités quotidiennes, cet état émotionnel survient généralement à la fin des vacances, et touche une partie de la population en septembre, quels que soient l’âge et la profession. On quitte le mode estival pour reprendre le chemin du travail ou de l’école, et cette période de transition peut être difficile à vivre pour certains. Cela se manifeste de différentes manières : fatigue ou manque d’énergie, irritabilité, sautes d’humeur, mais également difficultés de concentration et troubles du sommeil. L’anxiété et un sentiment de tristesse sont aussi notables chez la plupart des personnes concernées.
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Faut-il s’en inquiéter ?
Dans la majorité des cas, le blues de la rentrée ne dure que quelques jours, tout au plus quelques semaines. Cet état, qui se caractérise par une baisse de moral, une perte d’entrain et d’envie, n’affecte pas le quotidien en profondeur. Vous retrouverez votre énergie et une forme normale assez vite. En revanche, il faut distinguer cette déprime passagère de la dépression, qui est une maladie psychique et s’exprime par une tristesse intense, une perte de plaisir dans les activités habituelles, une fatigue importante, des troubles du sommeil et de l’appétit. Ces symptômes ont, eux, un impact majeur sur le fonctionnement général et la vie de tous les jours. S’ils persistent au-delà d’un mois, s’intensifient, ou si vos capacités, notamment au travail, se trouvent perturbées, parlez-en sans tarder à votre médecin traitant. La dépression nécessite en effet une prise en charge adaptée aux besoins spécifiques de chacun. Ce peut être une combinaison de thérapies, psychologique et médicamenteuse, mais aussi, éventuellement, un changement de mode de vie. Des antidépresseurs peuvent être, par exemple, prescrits afin de réguler les neurotransmetteurs dans le cerveau et améliorer ainsi l’humeur.
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