Surenchère. Algérie : le ramadan commence, les prix s’envolent

Ce mardi 13 avril débute le ramadan en Algérie, comme dans la plupart des pays musulmans. Comme tous les ans, le mois de jeûne rime avec flambée des prix. Mais cette année, le phénomène est encore plus rude pour les ménages algériens, alors que l’économie du pays est déjà très affectée par la crise du Covid-19. C’est à l’État d’agir, estime Liberté.

Le phénomène n’a rien de nouveau et, chaque année, il vient compliquer un peu plus la vie, déjà bien difficile et morose, de la grande majorité des Algériens : avant chaque début de mois de jeûne, les prix de presque tous les aliments entrant dans nos habitudes culinaires prennent le mors aux dents pour atteindre des niveaux inabordables, pas seulement pour les petites bourses mais aussi pour la classe moyenne, gagnée elle aussi par la précarisation sociale.

Et, comme il fallait s’y attendre, le ramadan de cette année n’a pas dérogé à la règle et les prix de presque tous les aliments (fruits, légumes, viande…) ont connu une envolée. Les poches déjà bien vides, les smicards et autres travailleurs mal payés seront, encore une fois, mis à rude épreuve et attendront de se faire plumer lors des prochaines fêtes religieuses.

Pouvoir d’achat en chute libre

Particularité du ramadan qui s’annonce : la flambée des prix est précédée par des pénuries de certaines denrées comme l’huile de table et par l’envolée des prix de certains produits comme le poulet qui, il y a quelques semaines, a frôlé les 500 dinars algériens [3,17 euros] le kilo. Conjugué à la situation sanitaire et à la crise économique qui sévit depuis plusieurs années dans le pays, ce surenchérissement ne manquera pas d’alimenter davantage un mécontentement social déjà à son paroxysme et “promet” des lendemains qui déchantent.

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