"Pas un sujet agréable": Carvajal tente de se rattraper après ses propos polémiques sur l'affaire Rubiales

"Pas un sujet agréable": Carvajal tente de se rattraper après ses propos polémiques sur l'affaire Rubiales

Le hasard du calendrier international a donné à Dani Carvajal une nouvelle opportunité de s’exprimer. Au centre d’une vive polémique après ses propos sur l’affaire du baiser forcé de Luis Rubiales, le défenseur du Real Madrid et capitaine de la Roja était présent en conférence de presse ce mercredi à deux jours de Georgie-Espagne (ce vendredi à 18h, qualifications à l’Euro 2024).

"Je ne pense pas que le président passe un bon moment, mais je ne suis pas là pour juger qui que ce soit", a-t-il lancé.

Dani Carvajal s’est attiré de très nombreuses critiques après une sortie au micro de la radio Onda Cero mardi soir: "Nous admettons que le comportement du président (Rubiales) était inapproprié, mais il appartiendra aux autorités de déterminer si Jenni Hermoso est une victime ou non, avait notamment estimé le Madrilène. Nous ne pouvons donc pas prendre position ou condamner une partie ou l’autre à l’avance sans savoir réellement ce qui s’est passé, ce qui a été stipulé, car à ce jour, elle n’a pas non plus déposé de plainte."

"À aucun moment je n'ai dit que Jenni n'était pas la victime, j'ai dit que la présomption d'innocence devait être préservée, a tenté de justifier Carvajal ce mercredi en conférence de presse. Je ne pense pas que le président passe un bon moment, mais je ne suis pas là pour juger qui que ce soit."

Marc Crosas allume Dani Carvajal

"Notre déclaration est très compliquée, car elle rassemble 24 opinions dans le vestiaire, a-t-il poursuivi au sujet du communiqué commun publié par les joueurs de la Roja. Nous l'avons fait avec les meilleures intentions pour tout le monde et c'était une déclaration conforme à la situation et à ce que nous représentons. (...) Nous sommes au centre de l'attention de beaucoup de gens. Ce n'est pas un sujet agréable pour nous, j'aurais aimé qu'on ne parle que du Mondial que nous avons gagné.”

En réaction à cette polémique, Marc Crosas, ancien milieu de terrain du Barça, a allumé Carvajal sur les réseaux sociaux. "Le capitaine du Real Madrid et de l’équipe nationale espagnole 'ne s’en mêle pas', car il ne sait pas si Jenni est 'victime d’un abus de pouvoir' vu qu’elle 'n’a pas porté plainte'. On ne peut pas être plus sexiste…", a écrit celui qui compte une sélection en équipe d’Espagne espoirs. Pas sûr que la justification de Carvajal en conférence de présence suffise à calmer sa colère.

Article original publié sur RMC Sport