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Suicide de Lucas, collégien de 13 ans : les quatre mineurs poursuivis pour harcèlement relaxés

JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN

Son suicide avait mis en émoi toute la France. La Cour d’appel de Nancy a donné son verdict dans pour des faits de « harcèlement ayant entraîné le suicide » du jeune Lucas, collégien de 13 ans, retrouvé mort en janvier dans les Vosges.

« Les quatre mineurs ont été relaxés », ont indiqué à l’AFP les avocats de deux d’entre eux, Mes Emmanuelle Larrière et Sébastien Bonnet, espérant ainsi clore un dossier qui avait suscité une forte émotion, jusqu’au sein du gouvernement.

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La Cour, dans sa décision consultée par l’AFP, a relevé le caractère « odieux » de propos qui avaient été tenus par les prévenus « entre le 1er septembre 2022 et début octobre 2022 », mais elle souligne « l’absence d’effet démontré » de ces propos « sur la santé mentale de Lucas ». Elle pointe l’absence de « lien de causalité » avec le suicide du collégien, survenu plusieurs semaines plus tard, le 7 janvier 2023.

« Absence d’éléments qui caractériseraient le harcèlement »

« Nous étions sur un débat purement juridique : il y a absence d’éléments qui caractériseraient le harcèlement. C’est une infraction spécifique qui répond à un certain nombre de conditions, il y avait donc pour nous un défaut de qualification de l’infraction, ce que nous avons soutenu depuis le début », a indiqué Me Emmanuelle Larrière.

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